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Attaques nocturnes sur Mikenke : l’ancien député Moïse Nyarugabo tire la sonnette d’alarme

  • Writer: VOK
    VOK
  • Nov 15
  • 2 min read

Maître Moise Nyarugabo
Maître Moise Nyarugabo


Une vive inquiétude règne ce matin sur les collines de Mikenke après des frappes aériennes survenues aux environs de 2 heures du matin. Selon plusieurs sources locales et communautaires, des drones auraient bombardé ce village majoritairement habité par des civils banyamulenge et abritant un camp de déplacés internes ayant fui les incendies de leurs villages ces derniers mois.


À ce stade, aucun bilan officiel n’est disponible, la zone étant difficile d’accès et encore plongée dans un climat de panique et d’incertitude. Les habitants, pris au dépourvu, ont fui dans la nuit vers les collines environnantes, selon les témoignages recueillis par des relais locaux.


L’ancien député et avocat Moïse Nyarugabo a rapidement réagi à ces frappes, affirmant qu’il s’agissait d’une attaque délibérée contre un camp de déplacés. Il appelle à une enquête indépendante et exhorte la communauté internationale à se mobiliser pour protéger les populations des Hauts-Plateaux.


Pour Nyarugabo, cette frappe marque « une étape dangereuse » dans la détérioration de la situation sécuritaire.


Plusieurs sources communautaires affirment que ces bombardements pourraient précéder une offensive coordonnée impliquant des unités de l’armée burundaise, des FARDC, des groupes Wazalendo et des combattants FDLR.

Ces forces seraient, selon ces mêmes sources, en mouvement depuis plusieurs axes stratégiques : Point Zéro, Mikalati, Kigazura, Marunde, Kipupu, Rugezi et Mukoko, en direction de Mikenke et Minembwe.


Ces informations ne peuvent pour l’instant être vérifiées auprès de sources indépendantes, mais elles alimentent une forte inquiétude au sein des communautés locales.


Mikenke accueille depuis des mois des familles déplacées par les violences dans les villages voisins. Dépourvus d’infrastructures médicales, exposés au froid et à l’insécurité permanente, ces civils se retrouvent aujourd’hui confrontés au risque d’une nouvelle vague de violences.


Selon plusieurs sources contactée par Moïse Nyarugabo , deux officiers supérieurs auraient été aperçus dans les environs, ce qui alimente la crainte d’une opération de grande ampleur dans les prochaines heures.


« Il est encore temps d’arrêter tout cela »


Face à la tension grandissante, Maître Moïse Nyarugabo appelle à la désescalade immédiate. Ils met en avant la résilience des populations banyamulenge, qui vivent sous pression depuis près de huit ans à Minembwe, et exhorte les parties prenantes à privilégier la paix plutôt que la poursuite de la violence.


« Les ténèbres ne régneront pas toujours »,a écrit , soulignant que l’escalade militaire ne ferait qu’ajouter au drame humain déjà lourdement ressenti dans la région.


Alors que les premières lueurs du jour se lèvent sur les Hauts-Plateaux, l’ampleur des dégâts reste encore inconnue. La communauté locale, traumatisée et dispersée dans les collines, attend des réponses et appelle à une intervention urgente pour prévenir de nouvelles pertes civiles.


Le contexte demeure extrêmement volatile et les prochaines heures pourraient s’avérer décisives pour l’avenir de Mikenke et de ses habitants.

 
 
 

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