top of page

Barbarie aérienne à Minembwe : une violation flagrante du cessez-le-feu par le régime Tshisekedi et ses alliés

  • Writer: VOK
    VOK
  • Jul 1
  • 2 min read
ree

À peine trois jours après la signature d’un accord de paix à Washington, le régime de Kinshasa, dirigé par Félix Tshisekedi, a encore démontré son mépris total pour les engagements diplomatiques et le droit international humanitaire. Le 30 juin 2025, un avion civil transportant de l’aide humanitaire à destination de Minembwe, dans le Sud-Kivu, a été délibérément bombardé. Ce crime de guerre odieux, revendiqué par le régime de Kinshasa selon des sources militaires locales, marque un tournant macabre dans la crise humanitaire persistante dans l’Est de la RDC.


Non content de provoquer des pertes humaines, ce bombardement a également détruit des médicaments et produits de première nécessité destinés à une population déjà meurtrie. Minembwe, théâtre de violences répétées depuis 2017, est à nouveau sacrifiée sur l’autel d’une stratégie de terreur ciblée contre les Banyamulenge, une communauté marginalisée et régulièrement persécutée.


Le régime Tshisekedi poursuit ainsi sa politique de nettoyage ethnique, déjà dénoncée par plusieurs organisations de défense des droits humains. En entretenant un climat de haine, Kinshasa alimente une catastrophe humanitaire que l’AFC-M23 qualifie de « cynique, préméditée et barbare ». Cette dernière attaque vient s’ajouter à une longue liste de violations du cessez-le-feu par les FARDC, mais aussi par leurs alliés régionaux et miliciens.


Parmi ces complices de l’horreur, l’armée burundaise (FDNB), les milices hutues des FDLR et les Wazalendo occupent une place centrale. Ces forces agissent en coalition, souvent en toute impunité, dans des localités densément peuplées comme Kanyola, Kabare, Kigogo, et Nyabiondo. Le soutien militaire du Burundi, loin de rétablir la paix, contribue à l’embrasement régional en servant d’instrument d’oppression contre les civils.


Les FDLR, groupes armés génocidaires opérant en RDC depuis des décennies, sont régulièrement accusés de massacres, de pillages et de viols. Leur collaboration avec les forces gouvernementales congolaises constitue une trahison grave de la mémoire des victimes du génocide rwandais et un affront à toute tentative de réconciliation régionale.


Quant aux milices Wazalendo, elles sont devenues le bras armé du chaos, multipliant les exactions contre les populations civiles dans un silence coupable des autorités de Kinshasa.


Face à cette nouvelle tragédie, l’AFC-M23, par la voix de son chef de communication Lawrence Kanyuka, condamne avec la plus grande fermeté cette escalade criminelle. L’organisation exige l’arrêt immédiat des violences contre les Banyamulenge et appelle la communauté internationale à ne pas rester spectatrice de cette barbarie d’État.


L’impunité qui entoure ces actes est une menace non seulement pour la RDC, mais pour toute la région des Grands Lacs. Il est temps que les artisans de la paix exigent des comptes à Kinshasa et à ses alliés. Car la paix ne se décrète pas à Washington ; elle se construit sur le terrain, dans le respect de la vie humaine et des accords signés.


Par Christa Mongi Muhangi

Voice of Kivu

 
 
 

Comments


Top Stories

Restez informé des dernières actualités socio-politiques de la République démocratique du Congo, avec un accent sur la situation sécuritaire à l'Est. Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des informations vérifiées en temps réel directement dans votre boîte de réception.

Merci pour l'abonnement 

  • Twitter

© 2024 Voice of Kivu. All rights reserved. Powered by VOK Media

bottom of page