
Hauts-Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe : la famine comme arme de guerre, un silence criminel du régime Tshisekedi
- VOK
- Aug 22
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Minembwe, 21 août 2025 – Un nouveau chapitre sombre s’écrit dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Selon un communiqué du MRDP-Twirwaneho, les forces burundaises, appuyées par des supplétifs du FDLR et de leurs alliés congolais, ont mis en place un blocus humanitaire délibéré contre les populations Banyamulenge vivant dans les Hauts-Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe. La conséquence directe : une famine organisée, utilisée comme arme de guerre pour briser la résistance civile.
Un plan de famine délibéré et systématique
Les témoignages évoquent des scènes d’horreur. Le 19 août, des femmes transportant de simples vivres achetés au marché ont été attaquées par des hommes armés et contraintes d’abandonner leur nourriture dans leur fuite. Quelques heures plus tard, trois jeunes Banyamulenge transportant également des vivres ont été enlevés et conduits vers une destination inconnue.
Les routes et champs agricoles sont bloqués, les couloirs humanitaires fermés. L’accès aux denrées alimentaires et aux médicaments est interdit. Cette stratégie d’asphyxie humanitaire, souligne le communiqué, n’est pas accidentelle : elle s’inscrit dans un plan de longue haleine visant à déraciner la communauté Banyamulenge par la faim, les déplacements forcés et les violences répétées.
Tshisekedi : un président qui arme la mort
Depuis 2019, Félix Tshisekedi a échoué à protéger les Congolais et a transformé l’Est en théâtre de massacres et de famine.
* À Beni, les attaques des ADF continuent de décimer la population malgré l’état de siège.
* En Ituri, les violences intercommunautaires se poursuivent avec la même intensité, plongeant des milliers de familles dans l’horreur.
* Aujourd’hui, dans les Hauts-Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe, la famine est planifiée et imposée comme une arme de destruction.
Mais plus grave encore : selon plusieurs sources locales et politiques, le régime de Tshisekedi ne se contente pas d’abandonner la population – il finance et arme ses propres milices communautaires, utilisées pour terroriser, diviser et contrôler les régions de l’Est. Ces groupes, agissant parfois sous couvert de « comités d’autodéfense », reçoivent discrètement argent, munitions et logistique afin de renforcer la stratégie du chaos voulue par Kinshasa.
Ainsi, loin d’être un simple spectateur impuissant, l’État congolais est devenu un acteur actif de la déstabilisation, instrumentalisant la souffrance de son peuple pour asseoir son pouvoir.
Silence complice et stratégie du chaos
Le mutisme du régime Tshisekedi face aux atrocités commises contre les Banyamulenge n’est pas une simple faiblesse : il relève d’une stratégie cynique. En s’appuyant sur l’armée burundaise et les milices du FDLR, en finançant ses propres supplétifs armés, le pouvoir congolais cherche à diviser pour régner, tout en consolidant ses alliances régionales douteuses.
Pendant ce temps, les forces armées régulières restent paralysées par la corruption, les détournements de fonds et le clientélisme. L’argent destiné à protéger les populations sert davantage à enrichir une élite politico-militaire qu’à sauver des vies.
Le rôle du Burundi et des génocidaires FDLR
L’armée burundaise, selon le communiqué du MRDP-Twirwaneho, joue un rôle clé dans ce plan d’éradication : elle arme et encadre les milices locales et participe directement aux attaques contre les Banyamulenge.
Les FDLR, héritiers idéologiques du génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994, trouvent dans cette alliance un espace idéal pour appliquer leur projet criminel. Leur présence et leur collaboration avec l’armée burundaise et certaines milices financées par Kinshasa démontrent la gravité de la trahison commise par le régime Tshisekedi.
Une catastrophe humanitaire organisée
Le blocus, d’abord limité à la zone de Fizi/Minembwe, s’est aujourd’hui étendu à l’ensemble des Hauts-Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira. La quasi-totalité de la population Banyamulenge vit dans une situation d’urgence humanitaire : famine, maladies, absence totale d’accès à l’aide.
Or, le droit international humanitaire est clair : affamer délibérément des civils constitue un crime contre l’humanité. Pourtant, faute d’action politique et judiciaire, les responsables de ces crimes continuent d’agir en toute impunité.
L’appel du MRDP-Twirwaneho
Face à cette tragédie, le MRDP-Twirwaneho se présente comme un mouvement de libération déterminé à défendre et protéger la population Banyamulenge. Dans son communiqué, il exhorte la communauté nationale et internationale à :
* Exiger des troupes congolaises et burundaises, ainsi que de leurs alliés FDLR, la levée immédiate du blocus alimentaire et médical.
* Mettre fin au financement et à l’armement des milices par le régime Tshisekedi.
* Garantir l’ouverture de corridors humanitaires afin de permettre la circulation des vivres et des secours médicaux.
Ce mouvement, bien que militaire, se positionne aujourd’hui comme le dernier recours d’une population abandonnée et sacrifiée par son propre État.
Briser le silence
Le drame des Hauts-Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe s’ajoute aux massacres de Beni, aux carnages de l’Ituri et aux attaques répétées des ADF. Partout, l’Est de la RDC saigne, et partout le régime Tshisekedi choisit la voie du chaos : financer des milices, pactiser avec des forces étrangères et abandonner son peuple à la faim et aux massacres.
L’histoire retiendra Félix Tshisekedi non comme un président de paix et de renouveau, mais comme celui qui a financé, armé et protégé la machine de mort qui écrase son propre peuple.
Le peuple Banyamulenge n’est pas seul : le MRDP-Twirwaneho s’engage à le défendre, là où l’État congolais a failli, trahi et trahi encore.
Par Christa Mongi Muhangi
Voice of Kivu
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