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Kinshasa, capitale de l’échec : pourquoi la RDC doit tourner la page du centralisme

  • Writer: VOK
    VOK
  • Aug 4
  • 3 min read

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Depuis plus de six décennies, Kinshasa gouverne, Kinshasa décide, Kinshasa confisque. Et pendant ce temps, le reste du pays survit. Si la République Démocratique du Congo reste empêtrée dans la pauvreté, l’insécurité chronique, l’injustice sociale et le chaos administratif, c’est avant tout parce que le système centralisé piloté depuis Kinshasa a échoué — totalement, durablement et tragiquement.


Un pouvoir qui concentre, mais ne construit rien


Le régime central congolais est devenu une machine lourde, opaque et inefficace, absorbant toutes les ressources pour alimenter une élite politique déconnectée des réalités du peuple. Kinshasa n’a pas seulement trahi les promesses de l’indépendance ; elle a méthodiquement étranglé les provinces, empêché l’initiative locale, et semé la frustration, la révolte et la misère.


Un contraste frappant : là où Kinshasa échoue, l’AFC bâtit


Alors que les provinces abandonnées par l’État continuent de souffrir, les zones libérées et sécurisées par l’AFC/M23 dans l’Est du pays montrent une toute autre réalité : la sécurité est revenue, les communautés cohabitent en paix, et des efforts concrets de développement sont en cours, malgré les tentatives de sabotage de Kinshasa.


Dans ces territoires désormais sous contrôle de l’AFC, la population reprend espoir. Des routes sont rouvertes, des services de base restaurés, et la vie économique, bien que fragile, reprend. Là où Kinshasa semait le chaos, l’AFC apporte l’ordre, la dignité et l’organisation. Et pourtant, au lieu de soutenir ces efforts, le régime central tente de les étouffer par des embargos, des campagnes de désinformation et des pressions militaires.


Une capitale hors-sol, un pays à genoux


À Kinshasa, les palais gouvernementaux brillent, les cortèges klaxonnent, les ministres paradent. Mais à Beni, Rutshuru, Djugu, Uvira ou Kalehe, ce sont les cris de détresse et l’appel à l’aide que l’on entend. Le contraste est cruel : une capitale déconnectée et arrogante, et un peuple abandonné.


La centralisation n’est plus un modèle ; c’est un cancer. Elle crée des provinces zombies, incapables de gérer leurs ressources, de planifier leur développement ou de protéger leur population. Et lorsque des alternatives surgissent — comme l’AFC — Kinshasa répond par la haine, la propagande et la guerre.


Une gouvernance qui divise et échoue


Le pouvoir centralisé à Kinshasa a produit une classe politique accrochée à ses privilèges, mais allergique à toute forme de réforme ou de reddition de comptes. Chaque année, des milliards disparaissent, sans aucune responsabilité. Les décisions se prennent à huis clos, sans transparence ni légitimité populaire.


Dans ce contexte, l’AFC n’est pas un problème. C’est une réponse populaire à la faillite de l’État central. Et sa présence dans l’Est démontre, preuves à l’appui, que la paix et la cohabitation intercommunautaire sont possibles, dès lors que l’ingérence de Kinshasa cesse.


Le fédéralisme : un espoir réaliste, pas un slogan


Face à ce système verrouillé, l’Alliance Fleuve Congo propose une rupture démocratique et pacifique : le fédéralisme. Une alternative concrète pour redonner le pouvoir aux provinces, garantir leur autonomie administrative, économique et sécuritaire.


Ce modèle n’est pas une menace pour l’unité nationale. Au contraire, c’est la seule voie pour sauver la RDC de l’implosion, en respectant ses réalités historiques, culturelles et géographiques.


Le fédéralisme, c’est construire un Congo décentralisé, plus juste, plus équilibré, où chaque territoire peut prospérer selon ses besoins et son potentiel.


Conclusion : le choix est clair


Tant que Kinshasa continuera à imposer son autorité par la force, le Congo restera figé dans l’échec. Les provinces doivent pouvoir respirer, innover, sécuriser et développer leur avenir.


Ce que l’AFC prouve sur le terrain, c’est que la paix, la stabilité et la coexistence sont possibles – si on donne aux territoires les moyens de s’autogérer. Le peuple congolais n’est pas condamné à subir l’échec permanent du centralisme.


Fédéralisme ou stagnation : il faut choisir.

Par Christa Mongi Muhangi - Voice of Kivu 

 
 
 

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