RDC : Le régime Tshisekedi accusé de planifier une extermination des Banyamulenge avec ses alliés criminels
- VOK

- Jul 15
- 3 min read

Minembwe, 15 juillet 2025 – Dans un contexte d’escalade militaire d’une gravité extrême dans les Hauts-Plateaux d’Uvira, la voix d’alarme lancée par le MRDP–Twiranenho résonne comme un cri de détresse face à une planification froide d’extermination des Banyamulenge. Sous prétexte de « sécurisation », un vaste plan militaire impliquant les FARDC, les milices supplétives Wazalendo, les FDLR et l’armée burundaise serait en cours d’exécution. À la tête de cette machination, le régime Tshisekedi, qui depuis son accession au pouvoir en 2019, n’a cessé de banaliser la persécution des minorités et de pactiser avec des forces rétrogrades et génocidaires.
Une complicité d’État dans la persécution d’une communauté
Le communiqué du MRDP–Twiranenho est sans équivoque : il s’agit d’un plan « macabre orchestré » par Kinshasa et Bujumbura pour exterminer et déraciner les Banyamulenge, une minorité tutsie congolaise historiquement installée dans les Hauts-Plateaux. Cette attaque à grande échelle, dissimulée sous le couvert d’opérations de sécurisation, masque une stratégie d’encerclement, de pillage, de massacre et de terre brûlée. Le silence des autorités congolaises n’est pas seulement complice, il est criminel.
Tshisekedi : un président aveugle ou cynique ?
Depuis plusieurs années, Félix Tshisekedi ferme les yeux — voire cautionne — la progression des milices Wazalendo, un agrégat de groupes armés présentés comme « patriotes » mais qui agissent en réalité comme des escadrons de la mort. En intégrant ces criminels dans les opérations dites conjointes avec l’armée régulière, le régime a légitimé leurs exactions, leurs viols, leurs pillages et désormais, ce qui semble être une entreprise de génocide contre les Banyamulenge.
Plus grave encore : le régime a fait des alliances stratégiques avec les FDLR, milices hutu rwandaises responsables du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Ces tueurs, recherchés par la justice internationale, ont trouvé en RDC un sanctuaire et un rôle actif dans les campagnes d’hostilité contre les populations tutsies congolaises. Comment expliquer qu’un État qui se prétend démocratique collabore avec des criminels de guerre pour « sécuriser » ses régions ? Il s’agit là d’un aveu de faillite morale et politique.
Wazalendo et FDLR : milices de la haine
Les Wazalendo, initialement présentés comme une réponse populaire à l’inaction de l’État face aux groupes armés étrangers, se sont transformés en milices tribales, xénophobes et génocidaires. Armés, financés et soutenus logistiquement par certaines factions politiques proches du pouvoir, ils ciblent désormais les Banyamulenge de manière systématique.
Les FDLR, eux, n’ont jamais dissimulé leur projet : répandre leur idéologie génocidaire au-delà du Rwanda. Leur présence dans les Hauts-Plateaux d’Uvira est un scandale d’État. Leur coopération avec l’armée congolaise dans certaines zones est documentée, et leur implication dans les attaques de villages tutsis est une réalité que les Nations Unies elles-mêmes ont dénoncée à plusieurs reprises.
L’armée burundaise : une force d’occupation déguisée
Le communiqué dénonce également la participation active de l’armée burundaise aux côtés des FARDC et des milices Wazalendo dans la région de Minembwe. Ce n’est pas la première fois que le Burundi intervient militairement au Sud-Kivu sous prétexte de traquer des groupes rebelles. Mais cette fois, sa présence semble faire partie intégrante d’une opération de nettoyage ethnique coordonnée.
Pourquoi Kinshasa permet-il à une armée étrangère d’intervenir contre ses propres citoyens ? Le silence du président Tshisekedi face à cette ingérence est non seulement suspect, mais il constitue une trahison envers les principes de souveraineté nationale et de protection des citoyens.
Vers un génocide silencieux ?
Les points mentionnés dans le communiqué — Gatobwe, Mumazi, Milimba/Minembwe — sont déjà sous tension. Les FARDC y mènent des actions concertées avec des milices et des troupes étrangères contre les Banyamulenge, avec des conséquences humanitaires désastreuses : familles déplacées, villages incendiés, aide humanitaire bloquée, enfants traumatisés.
Le MRDP–Twiranenho tire la sonnette d’alarme : nous sommes au bord d’un génocide silencieux. La communauté internationale doit cesser d’ignorer les signaux. Ce qui se joue aujourd’hui au Sud-Kivu est un crime contre l’humanité en devenir.
Conclusion : l’heure des comptes approche
Le régime Tshisekedi ne pourra pas éternellement fuir ses responsabilités. S’il pense museler la vérité à coups de propagande et d’opérations militaires, il se trompe. La complicité de Kinshasa avec des forces génocidaires comme les Wazalendo, les FDLR et l’armée burundaise finira par le rattraper. L’histoire jugera sévèrement ceux qui, par lâcheté ou calcul politique, auront contribué à la persécution d’un peuple.
Il est impératif que les défenseurs des droits humains, les diplomaties étrangères, les ONG et les institutions internationales se mobilisent d’urgence pour empêcher le pire. Car ce qui est en cours n’est pas une simple opération militaire : c’est une tentative d’extermination programmée.
Face à cela, le mouvement libérateur AFC-M23-TWIRWANEHO est prêt à protéger la population et éviter le pire.
Par Christa Mongi Muhangi
Voice of Kivu













Comments