RDC : Une offensive planifiée contre les Banyamulenge dans le Sud-Kivu – Kinshasa, Bujumbura et leurs milices au banc des accusés
- VOK

- Jun 25
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Une nouvelle page sombre s’écrit dans les hauts plateaux du Sud-Kivu, où les populations civiles Banyamulenge font face à une campagne de violences systématiques orchestrée par une coalition meurtrière : les milices congolaises Wazalendo, les génocidaires FDLR, et, plus grave encore, des éléments des forces armées burundaises. À la manœuvre dans l’ombre, un régime congolais qui, par son silence ou son soutien indirect, devient complice de ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative de nettoyage ethnique.
Une alliance de la terreur
Selon des sources locales, des contingents militaires burundais ont traversé le lac Tanganyika pour rejoindre des positions stratégiques dans les territoires de Fizi et Itombwe. Ils se sont alliés à des milices Wazalendo et à des groupes armés FDLR pour lancer des offensives coordonnées contre les villages habités par des Banyamulenge. Les opérations sont planifiées avec précision : axes d’attaque, approvisionnement en munitions (environ 700 caisses), zones ciblées. Rien n’est laissé au hasard.
Ces groupes, bien que historiquement rivaux, ont trouvé un terrain d'entente dans la haine de l’"autre" – en l’occurrence, les Banyamulenge. Les massacres et les déplacements forcés sont en hausse, les fermes brûlées, le bétail pillé, les populations contraintes de fuir ou de mourir.
Kinshasa : silence complice ou stratégie assumée ?
Face à cette offensive d’une rare violence, le silence du régime Tshisekedi est assourdissant. Pire, certains faits sur le terrain montrent que les milices Wazalendo, fer de lance de cette campagne sanglante, sont tolérées – voire soutenues – par le pouvoir central, sous prétexte de lutter contre les groupes armés étrangers. Or, en réalité, elles se comportent en véritables escadrons de la mort, ciblant une communauté identifiée et déjà fragilisée.
Le régime actuel, tout en prétendant œuvrer pour la paix, laisse faire — ou pire, encourage — ces alliances tactiques qui transforment les hauts plateaux en zones de guerre permanente. Ce double jeu cynique révèle une faillite morale et politique, au mépris total des droits humains.
Un appel clair : que cessent les tueries maintenant
Il est temps de nommer les choses : ce qui se déroule actuellement dans les territoires de Fizi, Mwenga et Itombwe est une campagne de persécution orchestrée, dans laquelle le régime Tshisekedi, l’armée burundaise, les milices Wazalendo et les FDLR portent une responsabilité directe.
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces tueries. Le retrait sans condition des troupes burundaises du sol congolais. Le désarmement et la dissolution des milices Wazalendo. Et la fin du soutien politique, militaire ou logistique à tout groupe impliqué dans les violences contre les Banyamulenge.
L’histoire jugera. Mais la communauté nationale et internationale a aujourd’hui le devoir de se lever avant qu’un génocide ne soit consommé sous couvert d’indifférence ou de calculs politiques.
Par Christa Mongi Muhangi
Voice of Kivu













UNE COMMEDIE PURE ET SIMPLE ET VS VOULEZ NOUS FAIRE VOIR QUE LES BANYAMURENGES SONT MARGINALISÉS