RDC : Une politique de haine et de répression contre les Congolais Rwandophones
- VOK

- Jun 19
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L’Est de la République Démocratique du Congo continue de sombrer dans une spirale de violence ciblée, orchestrée et soutenue par un régime Tshisekedi de plus en plus répressif. Le récent assassinat de trois militaires congolais tutsi, dont un officier munyamulenge, à Luvungi dans la plaine de la Ruzizi, témoigne une fois de plus de la persécution systématique à laquelle sont soumis les Congolais d’expression rwandophone. Ces hommes, censés servir sous le drapeau national au sein des FARDC, ont été froidement exécutés… par leurs propres frères d’armes. Leur seul tort ? Être tutsi.
Depuis plusieurs années, les Congolais rwandophones, notamment les Banyamulenge du Sud-Kivu et les Tutsi du Nord-Kivu, sont traités comme des étrangers sur leur propre sol. Le régime de Kinshasa, en alliance tacite avec des milices communautaires telles que les Wazalendo, a fait de la haine ethnique une arme politique. Au lieu de garantir la paix et la cohésion nationale, l’armée congolaise (FARDC) devient complice de massacres ciblés, renforçant un climat d’impunité et de terreur.
Les exécutions de Luvungi ne sont pas des incidents isolés. Elles s’inscrivent dans une longue liste de crimes passés sous silence, où l'identité tutsi est suffisante pour justifier une mise à mort. Face à ce génocide rampant, le silence de la communauté internationale est assourdissant, tandis que les autorités congolaises continuent à alimenter la propagande xénophobe, accusant les victimes d’être des "rebelles", des "envahisseurs", ou des "agents étrangers".
C’est dans ce contexte d’oppression que le mouvement AFC-M23-TWIRWANEHO émerge non pas comme un groupe rebelle au sens classique du terme, mais comme un front de libération pour la restauration des droits humains et de la justice pour toutes les communautés du Congo, y compris les marginalisés et les persécutés. Leur lutte est motivée par un besoin vital : exister dignement, sans crainte d’être exécuté pour son nom, son accent ou ses origines.
La population dans les zones affectées, lasse de l’injustice et de la terreur imposée par Kinshasa et ses milices alliées, exprime de plus en plus ouvertement sa soif de changement et sa sympathie pour la cause défendue par l’AFC-M23-TWIRWANEHO. Cette aspiration à la liberté et à l’égalité ne peut plus être étouffée.
Aujourd’hui, il est impératif de condamner avec force les actes ignobles du régime Tshisekedi, les crimes des FARDC et la barbarie des Wazalendo. Le Congo ne peut se construire dans l’exclusion, ni se libérer par le mensonge et le sang de ses enfants. Il est temps de soutenir les voix qui réclament justice, reconnaissance et cohabitation pacifique pour tous les Congolais, sans distinction ethnique.
Le sang versé à Luvungi doit réveiller les consciences. Trop, c’est trop.
Rédigé par Christa Mongi Muhangi













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