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Tshisekedi, Bujumbura et leurs complices : un projet criminel contre les Banyamulenge

  • Writer: VOK
    VOK
  • Aug 27
  • 3 min read
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Minembwe, 25 août 2025. – L’histoire semble se répéter dans les Hauts Plateaux du Sud-Kivu. Les Banyamulenge, déjà victimes de persécutions et de massacres passés, sont une nouvelle fois menacés d’extermination. Selon le communiqué du MRDP-Twirwaneho, le régime de Félix Tshisekedi, en collusion avec l’armée burundaise, les génocidaires FDLR et les milices Wazalendo, prépare des attaques massives par drones contre des cibles civiles et des infrastructures essentielles à Minembwe et ses environs.


Tshisekedi, un président transformé en bourreau


Loin d’incarner l’image d’un chef d’État soucieux de l’unité nationale, Tshisekedi s’est mué en chef de guerre, prêt à sacrifier des populations entières pour satisfaire ses ambitions politiques. Sa complicité avec des forces criminelles – les FDLR et les Wazalendo – en dit long sur le cynisme de son régime. Comment un président qui se prétend démocrate peut-il s’allier aux héritiers idéologiques du génocide contre les Tutsi au Rwanda de 1994 ? Comment peut-il cautionner des milices indisciplinées, connues pour leurs pillages, viols et massacres de civils ?


Le rôle sordide du Burundi


Bujumbura n’est pas en reste. Sous le couvert d’un voisinage « coopératif », l’armée burundaise (FDNB) se transforme en acteur majeur de cette campagne criminelle. Pire encore, des jeunes réfugiés Banyamulenge sont arrachés de force des camps burundais, manipulés et envoyés contre leur propre communauté en RDC. Il s’agit là d’une violation flagrante des droits humains, d’un acte de barbarie qui rappelle les pratiques les plus sombres des dictatures africaines.


Le Burundi, au lieu d’agir comme garant de stabilité régionale, s’enfonce dans un rôle de sous-traitant de la terreur, livrant ses troupes et son territoire pour mener une guerre sale.


Les FDLR et Wazalendo : une armée de la haine


Les FDLR, groupe responsable d’innombrables atrocités depuis 30 ans, retrouvent un second souffle grâce à cette alliance honteuse. Leur objectif est clair : achever le travail de 1994 en éradiquant les Tutsis congolais, en particulier les Banyamulenge.


À leurs côtés, les Wazalendo, habillés du vernis trompeur de « patriotes », ne sont rien d’autre qu’une armée de voyous et de criminels instrumentalisés par Kinshasa. Ces groupes, dont la brutalité est déjà connue de tous, sont désormais utilisés comme force supplétive pour exécuter les basses œuvres du régime Tshisekedi.


Le spectre du génocide plane à nouveau


Le massacre du camp de Gatumba en 2004, où des centaines de réfugiés Banyamulenge furent tués sous les yeux du monde, reste un souvenir douloureux. Mais aujourd’hui, l’histoire menace de se répéter, avec des moyens plus modernes et plus destructeurs. Les drones de combat, censés protéger les nations souveraines, sont pervertis pour devenir des instruments d’extermination.


Le MRDP-Twirwaneho a raison de tirer la sonnette d’alarme : cette offensive n’est pas une simple opération militaire, mais bien une campagne de nettoyage ethnique. Derrière la propagande de Kinshasa et de Bujumbura, le but réel est l’anéantissement d’une communauté entière.


Le silence complice de la communauté internationale


Pendant que ces plans meurtriers se trament, la communauté internationale reste silencieuse. Les organisations censées protéger les droits humains se contentent de déclarations creuses, laissant les bourreaux agir en toute impunité. L’Europe, dont une partie du soutien logistique et financier est détournée dans cette guerre, porte également une responsabilité morale.


Le monde a juré « Plus jamais ça » après les génocides du Rwanda et du Darfour. Pourtant, une nouvelle fois, les signes avant-coureurs sont clairs, et personne ne bouge.


Conclusion : Tshisekedi et ses alliés doivent être jugés


Ce qui se joue aujourd’hui dans les Hauts Plateaux n’est pas une simple guerre locale, mais un projet de destruction systématique d’une communauté. Tshisekedi, le gouvernement burundais, les FDLR et les Wazalendo portent une responsabilité directe dans ce complot. Ils doivent être dénoncés, isolés et traduits devant la justice internationale pour crimes contre l’humanité.


Il est temps que les forces régionales, la société civile et les partenaires internationaux se réveillent avant qu’il ne soit trop tard. Les Banyamulenge ne doivent pas devenir les victimes oubliées d’un génocide annoncé.


Par Christa Mongi Muhangi

Voice of Kivu

 
 
 

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