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UVIRA : Le Piège Géopolitique Tendu par Bujumbura et Kinshasa – Une Menace Grandissante contre la Paix dans l’Est de la RDC

  • Writer: VOK
    VOK
  • Jul 18
  • 4 min read
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La ville d’Uvira, jadis paisible localité frontalière du Sud-Kivu, se transforme aujourd’hui en un véritable chaudron militaro-politique au cœur d’une conspiration régionale inquiétante. À la faveur du chaos ambiant, le régime burundais du général Évariste Ndayishimiye s’illustre comme un acteur central dans la déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), entretenant des alliances troubles avec des groupes armés parmi les plus extrémistes de la région. La complicité croissante entre Bujumbura, Kinshasa, les milices Wazalendo, les FARDC et les FDLR — un groupe génocidaire rwandais notoire — révèle une stratégie cynique, dangereuse et profondément xénophobe.


Une stratégie régionale de la haine

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À Uvira, le Burundi a renforcé massivement sa présence militaire. Officiellement pour des raisons de sécurité nationale, mais en réalité, ces troupes burundaises opèrent en collaboration étroite avec des milices locales et étrangères. Ce maillage de forces irrégulières inclut des éléments des FDLR ayant fui le Nord-Kivu, d’autres venus de Kilembwe, de Kalehe, et même de la forêt d’Itombwe. Ce déplacement massif vers Uvira ne s'explique pas par hasard : cette ville est désormais un carrefour stratégique pour des groupes qui, sous le couvert d’une "résistance patriotique", poursuivent des objectifs ethniques de purification et de domination.


Les FDLR, affaiblis au Nord-Kivu, trouvent ici un havre de réorganisation. Leur relogement à Uvira est rendu possible grâce à la complaisance — voire la bienveillance active — du régime burundais, qui facilite leur passage, leur réarmement, et leur regroupement. Pire encore, cette entreprise bénéficie aussi du silence approbateur de Kinshasa, dans une alliance de plus en plus visible et dangereusement militarisée.


Ce qu’on observe à Uvira n’est pas seulement une militarisation anarchique. C’est un projet politique structuré, qui vise l’exclusion, voire l’extermination, des Tutsis congolais — notamment les Banyamulenge — en les érigeant en boucs émissaires éternels d’une guerre que ni Kinshasa ni Bujumbura ne veulent réellement voir se terminer. La haine ethnique devient alors un instrument de pouvoir, justifiant la mobilisation de groupes criminels, en échange de leur loyauté et de leur capacité de nuisance.


Bujumbura, nouveau quartier général de la haine

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La capitale burundaise, Bujumbura, joue désormais un rôle officieux mais déterminant dans la coordination des activités des Wazalendo, FDLR, et FARDC. Il ne s’agit plus d’un soutien passif, mais bien d’une centralisation logistique, idéologique et militaire. L’objectif ? Prendre le contrôle de l’Est congolais en remodelant la géopolitique régionale par la violence, en éliminant les populations perçues comme "étrangères", c’est-à-dire essentiellement les communautés tutsies congolaises.


Cette stratégie n’est pas uniquement un projet congolais ou burundais : elle est le reflet d’une vision rétrograde où les alliances se fondent sur la haine ethnique, le rejet de la diversité et la logique du "vaincre ou mourir". Dans ce contexte, la région des Grands Lacs est à nouveau poussée au bord du gouffre, tandis que les voix de la paix sont muselées ou criminalisées.


Une FARDC complice et corrompue


L’armée congolaise, qui devrait protéger toutes les communautés sans distinction, se montre elle aussi complice dans cette entreprise destructrice. Alliée des FDLR, tolérant leur présence sur le sol congolais, elle trahit non seulement les principes républicains, mais surtout la confiance des citoyens congolais.


Ce n’est pas par faiblesse, mais bien par choix politique, que les autorités congolaises permettent cette dérive. Le pouvoir de Kinshasa, en s’associant avec des forces génocidaires et des voisins instables, prouve une chose : sa guerre contre le M23 n’est pas une guerre pour la souveraineté, mais une guerre d’exclusion.


L’AFC-M23-TWIRWANEHO : une alternative salvatrice pour un Congo en paix


Face à cette coalition du chaos, un seul mouvement se dresse aujourd’hui comme une réelle alternative : l’AFC-M23-TWIRWANEHO. Là où les FARDC et leurs alliés régionaux sèment la haine, l’AFC-M23 prône l’harmonie intercommunautaire, la justice, et la restauration de la dignité des peuples oubliés de l’Est.


Ce mouvement libérateur, souvent diabolisé par Kinshasa, est en réalité le seul à défendre les communautés menacées par le système militarisé de la haine. Il agit avec discipline, professionnalisme et sens des responsabilités, en protégeant les populations civiles, quelle que soit leur origine ethnique. Loin des massacres et des pillages caractéristiques des groupes Wazalendo ou FDLR, l’AFC-M23-TWIRWANEHO incarne un espoir concret pour les populations persécutées.


Sa présence dans certaines zones du Nord-Kivu a permis une stabilisation locale remarquable, là où l’État congolais et ses alliés burundais ont échoué. Plus qu’un simple mouvement armé, l’AFC-M23-TWIRWANEHO est une force politique, sociale et sécuritaire qui veut reconstruire un Congo fondé sur l’équité, le respect de la diversité et la fin de l’impunité.


Conclusion : le choix est clair


Le désordre entretenu à Uvira par le Burundi, Kinshasa et les FDLR n’est pas une fatalité. C’est une stratégie délibérée que seuls des acteurs responsables peuvent enrayer. Et aujourd’hui, le seul acteur capable de redonner espoir aux populations abandonnées par l’État congolais, c’est l’AFC-M23-TWIRWANEHO.


Refuser de voir cette réalité, c’est accepter que les Banyamulenge et d’autres communautés soient condamnés à l’errance, au massacre et à l’exclusion. Il est temps de reconnaître la légitimité de ce mouvement, de lui donner l’espace diplomatique et politique qu’il mérite, et de comprendre que la paix véritable passera non par la répression, mais par l’inclusion de toutes les voix — même celles que Kinshasa et Bujumbura veulent faire taire.


Le choix est désormais entre le chaos ethnique organisé et une paix fondée sur la justice. Et ce choix, pour l’avenir du Congo, est plus urgent que jamais.


Par Christa Mongi Muhangi 

Voice of Kivu

 
 
 

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